Retour vers la côte par OhDesBooks

"La vie de Maria Vos, mère de deux enfants et chanteuse un peu paumée, part à vau-l’eau. Après avoir avorté en secret, elle a quitté son compagnon. Depuis, elle reçoit des lettres de menaces, se sent épiée... Pour protéger sa famille, elle se réfugie chez Ans, sa sœur aînée, au bord de la mer du Nord. Pourtant les événements inquiétants se succèdent et Maria commence à douter de sa santé mentale. Ses enfants et elle sont-ils réellement en danger ou n’est-ce que le fruit de son imagination ? L’incendie de sa maison d'Amsterdam est-il criminel ? La police n’en trouve aucune preuve..."

Comment ai-je découvert ce livre ? Ma mère l'a lu et me l'a prêté

Mon avis : Bien qu'adepte de thrillers j'ai voulu sortir de ma zone de confort en lisant un thriller autre que francophone ou anglophone. En effet, ce roman d'une auteure hollandaise a certes un style fluide, mais particulier et différent de ce que j'ai l'habitude de lire. Malgré tout, j'ai pris plaisir à découvrir ce livre notamment parce qu'il possède deux gros points forts. Premièrement, l'action se situant dans le pays d'origine de l'auteure lui a permis de décrire les lieux et les paysages de façon à donner l'envie au lecteur de découvrir le pays. D'ailleurs, les Pays-Bas m'attirent beaucoup depuis Nos étoiles contraires, et ce roman me conforte également dans cette idée. Le deuxième point fort et non des moindres réside dans la narration interne au personnage principal. Ce choix est judicieux pour disposer des mêmes informations que Maria et découvrir en même temps qu'elle les agissements de son agresseur. Cela permet au lecteur de s'interroger et de partager les mêmes doutes et les mêmes angoisses qu'elle. Le côté thriller psychologique est d'ailleurs bien conçu, l'idée de folie concernant la santé mentale de Maria allant crescendo. Cependant, j'aurais apprécié un suspense plus important pour un livre de ce genre. En effet, j'ai trouvé que l'auteure nous distillait les informations bien trop rapidement, sans nous laisser dans l'angoisse et dans les interrogations. De ce fait, au milieu du roman j'avais déjà découvert l'identité de l'agresseur, ce qui a gâché la deuxième moitié du roman et la découverte du dénouement final.