Dicté à sa femme Joyce alors qu'il approchait de la fin de sa vie, Rêves de Bunker Hill clôt la quadrilogie Bandini. L'alter-ego de Fante est ici un jeune fils d'émigrés italiens arrivé du Colorado à Los Angeles pour devenir écrivain. Il écrit des poèmes, des nouvelles qui sont parfois publiés, il va trouver un agent et va finir par être embauché pour écrire des scénarios, être payé à rien faire, devenir ami avec un autre scénariste, puis lui mettre son poing dans la gueule, puis finir par écrire celui d'un western avec une vieille folle qui va réécrire son scénario. Il va finalement retirer son nom du projet. Dans son hôtel de Bunker Hill, il rencontre Helen Brownell, plus âgée que lui qui va devenir son amante.
Il va partir s'installer dans un cabanon à Terminal Island pour écrire, et rencontrer le Duc de Sardaigne, un lutteur. Il va assister à un de ses combats qui ressemble à du catch. Mais il va faire des avances à sa femme et va devoir s'enfuir. D'abord dans un hôtel miteux puis il va retourner dans son Colorado natal voir sa famille et retombera sur d'anciennes connaissances. Il ne pourra pas s'empêcher de se bagarrer encore, ou plutôt de se faire casser la gueule.
Un livre de John Fante qui se répète un peu par rapport aux autres, mais où on trouve aussi les éléments qui ont fait son succès, donc qui fera plaisir aux fans (dont je suis) sans pour autant les faire monter au cocotier.