Il y a deux ans, presque jour pour jour, Rêves de gloire est devenu mon premier roman de Roland C. Wagner et quel choc : une uchronie géniale dont on pousse les règles à la limite (avec plusieurs variations dans l'histoire du réel), une écriture à la fois simple et complexe dans sa narration, une recherche d'un disque rare en guise de fil rouge pour nous décrire un monde plus rêveur et moins terre à terre que le réel. Rêves de gloire est dense et complexe mais y pénétrer est d'une simplicité enfantine, malgré l'entremêlement des récits sans indication sur les narrateurs ou l'époque, où l'on repère très rapidement les différents protagonistes récurrents. La narration légèrement déstructurée évite la monotonie tout au long des quelques 800 pages du roman.
J'ai mis 6 mois avant d'être capable de lire autre chose qu'un pauvre article de journal (Merci Oscar Wilde, sinon je serai toujours dans cet état).