Michel Bussi livre un nouveau polar « Rien ne s’efface » où Maddi Libéri est au prise avec la douleur du deuil et celle de l’absence. Une lettre lui a été adressée. La voici :
Le 4 mars 2021, Bien chère Maddi,
J’espère que vous accepterez que je vous appelle ainsi et non Docteur Libéri. Même si je vous connais en tant que médecin traitant. Tout le monde dit que vous êtes un excellent praticien. C’est vrai qu’en travaillant dix heures par jour depuis trente ans, vous en avez vu des malades !
Installée ici depuis si peu à Murol et déjà, votre vie est connue de tous. Ça a fait le tour de la région. Il faut dire, sans vouloir médire, que c’est le barbouilleur de papier qui s’est installé à la Renardière l’hiver dernier qui a commencé à révéler votre histoire. Michel Bussi, il s’appelle. Fuyez si vous le rencontrer ! Sinon vous retrouverez vos parents ou votre belle-mère en meurtrière dans son prochain livre. Bon, pour votre belle-mère , si elle est comme la mienne, franchement …
Du coup, tout le monde est au courant du drame que vous avez traversé, il y a dix ans, sur cette plage de Saint-Jean-de-Luz. Perdre son enfant, je ne peux imaginer votre souffrance. Personne ne le peut. Quel courage il vous a fallu pour ne pas laisser tout tomber !
Heureusement, vous avez déménagé sur les plages de Normandie. La vue de la mer a du un peu vous apaiser et le bruit du ressac vous aider à méditer. Car, bien sûr, il ne s’agit pas d’arrêter de souffrir, mais juste de vivre avec …
Mais, pourquoi avez vous voulu revenir passer des vacances dans cette ville basque. Car, vous y avez retrouvé le sosie d’Esteban et du coup, ça vous a ramassé la tête. Et ce sosie, c’est Tom.
Alors, après dix ans chez les normands, vous vous installez, ici, dans ce trou perdu d’Auvergne.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/03/05/michel-bussi-rien-ne-tefface/