The Steel Remains » de Richard Morgan paru aux éditions Gollancz et prévu en France en 2010 aux éditions Bragelonne.
Richard Morgan est l’auteur de « Carbone Modifié », son premier roman, lauréat du prix Philip K Dick en 2003, et plus récemment de « Black Man » lauréat du prix Arthur C Clarke en 2008.
Après avoir sévit dans la SF, R Morgan a décidé de se lancer dans la Fantasy, et d’écrire une trilogie : « Land fit for Heroes », dont « The Steel Remains » est le premier volume.

Commençons par les personnages principaux :

Il y a Ringil, fils dégénéré d’une famille de noble très ancienne, héros de la guerre contre les hommes lézards qui s’est terminée 10 ans auparavant, et actuellement reclus dans un petit village loin de sa ville natale. Il quittera sa retraite à la demande de sa mère qui le charge de retrouver une cousine qui a été vendue comme esclave pour couvrir les dettes de son défunt mari. C’est avec un véritable plaisir qu’il reprend son épée buveuse d’âme, forgée par les Kiriath, pour repartir sur les routes de l’aventure.

Ensuite vient Egar, le barbare des steppes du nord, qui s’est engagé pour boire et baiser et qui s’est distingué dans la guerre en tuant un dragon (un vrai  qui crache du feu et dont les dents ont la taille d’un poignard). De retour chez lui il a le mauvais goût de s’attirer la haine des prêtres qui lancent contre lui des forces d’un autre âge.

Et enfin Il y a Archeth, moitié humaine et moitié Kiriath, que les siens ont laissé derrière eux quant ils sont partis après la guerre. Elle est au service de l’Empereur, qui à besoin de ses connaissances des artefacts Kiriath (qu’elle-même à du mal à comprendre). Elle est chargée d’enquêter sur l’attaque d’un port militaire. Les survivants parlent de magie puissante, et de créatures éthérées.

Le monde est brutal et violent. On y retrouve l’univers de Morgan : Les Nobles corrompus par le trafic d’esclaves, des religieux fanatiques qui tentent par tous les moyens de convertir des âmes égarées, et plus que tout, un monde corporatiste sauce médiéval fantastique.
On est loin des poncifs habituels du genre : pas de quêtes initiatiques, pas de héros innocents et niais, … Les personnages sont tous gris et leur morale est plus que douteuse. Pas de preux chevalier ni de paladins,  ici on se bat pour tuer et c’est brutal et sanglant.
glen
7
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le 14 janv. 2015

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glen

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