Lecteur assidu de Dame Amélie depuis ses premiers ouvrages, son précédent opus m'avait plus que déçu et je me suis sincèrement posé la question de ma motivation à lire Riquet à la houppe.
Je vais vous épargner un suspense insoutenable : Amélie est bien de retour.
Des personnages écorchés, hors-normes, des constantes nothombiennes sur le contraste beauté/laideur et sur la petite enfance, qui font écho à ses plus grand succès.
Dans ce conte, Déodat, un des personnages principaux s'offusque que les hommes cherchent toujours à savoir à quoi servent les choses qui les entourent. Et j'ai transposé cette question à ce livre : doit-on se demander à quoi il sert ou simplement reconnaître qu'il se lit d'une traite, tant le style est délectable?
Ce conte est un hymne à la contemplation, au silence, à l'introspection : des valeurs qui se perdent en ces temps agités.