Manque de consistance
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Dans ma longue collection de S.King, après avoir lu pas mal de ses premières oeuvres (Carrie, Christine, Charlie), j'ai souhaité m'attaquer à une oeuvre plus récente, histoire de découvrir comment a évolué le style de l'auteur.
Ce qui a dirigé mon choix : une voiture. Après la très bonne expérience de Christine, il semblait que l'auteur allait nous régaler une nouvelle fois avec cette mystérieuse Buick.
La première chose qu'on peut signaler, c'est que le début est très alléchant : une mystérieuse voiture abandonnée par son propriétaire tout aussi mystérieux. Mais se pointe un premier problème, ce mystérieux propriétaire ne refera jamais surface dans le bouquin, et c'est bien dommage j'y ai cru jusqu'au bout. Cette fois, S.King n'a pas réussi à lier tous les éléments qu'il a mit en place. L'histoire se concentrera uniquement sur cette voiture aux pouvoirs bien étranges.
L'action se situe donc dans un commissariat de Police, le héros, fils d'un ex-flic de ce même endroit y fait résidence et s'est lié d'amitié avec tous ses occupants. À noter que King développe ici beaucoup de personnages, il faut pas mal de pages pour commencer à s'y retrouver. Malheureusement, à partir du moment où la Buick fait ses quartiers dans le commissariat, le livre commence à se répandre en longueur ... Le mystère plane sur cet objet mystique, mais on commence un peu à s'ennuyer. Et ce n'est malheureusement pas la trame narrative un peu particulière (Un chapitre est centré sur un personnage, l'action se déroule par lui, tout comme dans Games Of Throne) qui rattrape cet ennui.
Certes des choses il s'en passe, mais pas avec le suspens qui habituellement est si bien géré par cet auteur. L'histoire semble assez cousu de fil blanc, et je n'ai pas du tout été emballé par les véritables pouvoirs de la voiture.
Seule la fin du livre vient mettre une action tonitruante où les chapitres se succèdent très rapidement, et la même scène est vu successivement de personnages différents. Cela crée une véritable dynamique mais qui n'apparait que trop tard : on s'est déjà a moitié endormi. La fin est très "Kingienne" comme de coutume, ni trop triste, ni trop heureuse.
On reste malgré tout très loin de ces premiers chefs-d'oeuvre. Et je pense également qu'il souffre presque inconsciemment d'une comparaison avec Christine si on a déjà lu ce dernier, et résultat, la Buick n'est pas la hauteur de la Plymouth.
Créée
le 30 mars 2015
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