Lu pendant les vacances d'été dans un endroit retiré. Que fallait-il de plus afin d'apprécier pleinement Rosa Candida, l'œuvre littéraire primée d'Auður Ava Ólafsdóttir ?
Ça nous emmène sur la route en compagnie d'Arnjlótur, un jeune homme parti faire renaître un jardin dans un monastère loin de son Islande natale, à la déception de son papa poule, avec quelques boutures de fleurs qui donnent le titre au livre. Un livre qui, une fois que l'on en engage la lecture, fait enchaîner les chapitres comme l'eau d'une rivière qui nous chemine aisément vers des rencontres et le but du personnage qui aura comme voisin un moine cinéphile qui lui sera de bon conseil à un moment important de sa vie. Arnjlótur découvrira son rôle de jeune père et partiellement d'homme au foyer en même temps qu'il découvrira vraiment la mère et sa fille qu'il a très peu vues, ces deux dernières qui le rejoindront plus tard.
Ça ne semble pas extraordinaire et pourtant la plume, certes traduite, d'Auður Ava Ólafsdóttir nous porte dans une légèreté et une délicatesse bienveillantes, dans une vie simple et initiatique qui inspire à plein de bonnes choses de la vie.
Ce livre, tel un voyage autant intérieur qu'extérieur, se hume et fait exhaler un bonheur de l'avoir eu entre les mains et de l'avoir lu.