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Somnifère
Misère qu'il est long, misère qu'il est chiant ! Malgré le style de la romancière dont la notoriété n'est plus à prouver, impossible de lire avec une attention sincère cet interminable succession de...
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le 17 août 2011
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Vie de plastique
Roses à crédit est un roman qui fait preuve d'une grande violence avec ses personnages. Sans spoiler quoi que ce soit, la douceur des métaphores et de la fantastique plume de l'écrivaine cache en vérité des propos malsains qui vous feront compatir avec Martine, voir ressentir parfois sa quête de propreté et d'ordre.
Véritable dystopie, on sent malgré tout peu Martine sombrer dans la folie au cours des pages, dommage, car de ce fait, sa déchance sociale et mentale tombe un peu comme un cheveu dans la soupe. De plus, je trouve la fin un peu facile, comme si la seule manière de trouver une fin convenable à Martine, permettant une suppression de ses maux serait de la faire mourir. C'est une vision que je trouve assez pessimiste de la vie.
Au final on se retrouve avec un satyre de la société de consommation puissante et crue et qui peut être, s’accommoderait bien d'un peu de légèreté.
6
Écrit par
Créée
le 27 sept. 2016
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