Pour la première fois, Alain Mabanckou n’écrit pas sur son pays de cœur, le Congo Brazzaville. Il choisit de raconter dans « Rumeurs d’Amérique » sa « transhumance » comme il aime à le rappeler, l’Afrique pendant 17 ans, puis la France, dis-sept ans aussi, et maintenant les États-Unis.
De son balcon californien spécialement aménagé, Alain Mabanckou écrit sur son Amérique, celle rêvée qu’il a dans un coin de son esprit mais aussi celle dans laquelle il vit et travaille, formant des étudiants avide de connaissances sur la littérature francophone.
Ni poésie, ni paroles de musique ni prose de fiction, cette fois-ci, Alain Mabanckou ouvre un espace semblant autobiographique où il détaille au fil des jours et par petites touches le temps qui court dans son Los Angeles et Santa Monica qu’il aime parcourir. Il présente un endroit et raconte la soirée avec un ami. Il nous décrit la lettre d’Ali punaisée sur son balcon, visible chaque jour pour lui rappeler ses valeurs. Le lecteur apprend l’histoire de Biddy Masson esclave devenue riche sage-femme. Le rap n’est jamais loin grâce aux coups de fil de son fils.
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