S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi apporte pour cette rentrée littéraire un souffle d’actualité en permettant à sa journaliste de reconstruire l’histoire de deux combattantes kurdes au destin héroïque époustouflant qui plonge le lecteur au cœur de l’essentiel !
Originaire du Québec, Rachel Casanova est journaliste grand-reporter depuis dix ans à Sidney Match. Son boss Jim Billingman lui propose de partir au pays Rojava, nom ancien du pays Kurde pour écrire un reportage sensible sur leurs combattantes. Si elle réussit, il pourrait aussi devenir un livre. Pourquoi pas !
C’est en visitant Kobané avec son guide, Mohamed, que Rachel exprime l’envie de sortir du circuit habituel et de visiter le cimetière kurde. Alors, juste avant de reprendre l’avion du retour, on la dépose pour trente minutes, montre en main, avant de venir la rechercher. Comme une ville fantôme, elle découvre que presque toutes les tombes ont été saccagées. Mais une tombe deux fois plus grande et plus massive attire son attention. Juste à côté dans un cadre de bois, deux visages de femmes sont photographiées côte à côte : Tekochine et Gulistan.
Rachel va remonter leur histoire, Hevala Tekochine, à peu près quarante ans, et Gulistan, juste vingts ans d’origine yézidi, toutes les deux tuées lors de la dernière offensive turque en 2019. La première était commandante d’un bataillon à Kobané. La seconde, retrouvée sans famille, s’est trouvé auprès des yapajas, combattantes kurdes, et les yapaguès, leurs homologues masculins, une famille, un combat et une mission.
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