Ce qui fait tj l'admiration chez BARICO, c'est son style, simple et enivrant, comme une poèsie antique. Il y a d'ailleurs du théâtre grec dans cette nouvelle: la vie, la mort, la vengeance, la démesure du drame intime, les convictions d'un "monde meilleur" qui meurt dans la cruauté absolue.
Deux parties
1-: une petite fille assiste impuissante à la mort de son père et de son frère, assassinés par "les autres", bien que la guerre soit finie. Horreur ...
2- 50 ans plus tard la même petite fille (devenue dame âgée) se retrouve face à un des "autres" et cherche des explications. Pourquoi ? Pour l'illusion d'un "monde meilleur" .... Parce que a condition humaine est folle, pleine "de bruits et de fureur"