L'actualité sur Sciences Po, l’école de la domination
Les dernières actions
2023 • livre de Mathieu Dejean
Résumé : Il y a plus de 150 ans, un publiciste méconnu mais disposant d’un important réseau de notables, Émile Boutmy, fonde l’École libre des sciences politiques. Après la défaite de Sedan et la Commune de Paris en 1871, il veut créer l’élite qui, «de proche en proche, donnera le ton à toute la nation», et convoite ainsi de «refaire une tête de peuple». Ce projet élitiste est toujours dans l’ADN de Sciences Po, rebaptisée ainsi après une nationalisation en trompe l’œil en 1945, qui lui procure un statut dérogatoire, entre le public et le privé. Alors que l’École nationale d’administration (ENA) est souvent qualifiée d’école du pouvoir, Sciences Po est celle d’une domination idéologique diffuse. Depuis sa fondation, ce n’est plus seulement au nombre de hauts-fonctionnaires qu’elle forme qu’on mesure son influence. Aujourd’hui, alors que 70% des diplômés de l’école de la rue Saint-Guillaume décident de travailler dans le privé, cette influence s’étend aux médias, aux grandes entreprises, aux cabinets de conseil… Cet essai propose d’analyser l’histoire de Sciences Po sous l’angle de cette domination, et de sa résistance aux velléités de la briser. L’anniversaire des 150 ans de l’école a été l’occasion d’une célébration officielle qui a occulté une partie de la mémoire de l’institution. Cet essai entend sortir de la légende dorée, et d’une histoire longtemps écrite de l’intérieur.
2023 • livre de Mathieu Dejean
Résumé : Il y a plus de 150 ans, un publiciste méconnu mais disposant d’un important réseau de notables, Émile Boutmy, fonde l’École libre des sciences politiques. Après la défaite de Sedan et la Commune de Paris en 1871, il veut créer l’élite qui, «de proche en proche, donnera le ton à toute la nation», et convoite ainsi de «refaire une tête de peuple». Ce projet élitiste est toujours dans l’ADN de Sciences Po, rebaptisée ainsi après une nationalisation en trompe l’œil en 1945, qui lui procure un statut dérogatoire, entre le public et le privé. Alors que l’École nationale d’administration (ENA) est souvent qualifiée d’école du pouvoir, Sciences Po est celle d’une domination idéologique diffuse. Depuis sa fondation, ce n’est plus seulement au nombre de hauts-fonctionnaires qu’elle forme qu’on mesure son influence. Aujourd’hui, alors que 70% des diplômés de l’école de la rue Saint-Guillaume décident de travailler dans le privé, cette influence s’étend aux médias, aux grandes entreprises, aux cabinets de conseil… Cet essai propose d’analyser l’histoire de Sciences Po sous l’angle de cette domination, et de sa résistance aux velléités de la briser. L’anniversaire des 150 ans de l’école a été l’occasion d’une célébration officielle qui a occulté une partie de la mémoire de l’institution. Cet essai entend sortir de la légende dorée, et d’une histoire longtemps écrite de l’intérieur.
“"il mobilise toutes ses relations, de coucheries, de poker, de fac(...)ses obligés.Entre Beyrouth&Londres,Science Po&le Quai d'Orsay,il a tissé un réseau de hauts fonctionnaires,partouzards&friqués...”
...partouzards et friqués, acoquinés à des hommes d'affaires et des diplomates qui se doivent tous de fières chandelles. Et ça continue." (Christophe Donner au sujet de Jean Pierre Rassam dans https://www.senscritique.com/livre/Quiconque_exerce_ce_metier_stupide_merite_tout_ce_qui_lui_ar/11496974 page 133 ...j'aime le visionnai re "Et ça continue" alors que je lis le livre en 2024 où Science Po est en pleine mascarade collaborationniste en keffieh, fiasco! )
Le 19 mai 2024
“Sciences Po, l'école de la discrimination positive depuis Richard Descoings (2001), l'homme qui a voulu apprendre à voler en combinaison de latex....le niveau baisse.”
Personnellement, je voulais surtout rappeler l'épisode Descoings, un responsable qui "défiait" la gravité....
Le 5 mai 2024
Voir les 4 commentaires
a envie de lire le livre
et l'a ajouté à cette liste
a attribué 7/10 au livre
et l'a ajouté à ses listes
et
2023 • livre de Mathieu Dejean
Résumé : Il y a plus de 150 ans, un publiciste méconnu mais disposant d’un important réseau de notables, Émile Boutmy, fonde l’École libre des sciences politiques. Après la défaite de Sedan et la Commune de Paris en 1871, il veut créer l’élite qui, «de proche en proche, donnera le ton à toute la nation», et convoite ainsi de «refaire une tête de peuple». Ce projet élitiste est toujours dans l’ADN de Sciences Po, rebaptisée ainsi après une nationalisation en trompe l’œil en 1945, qui lui procure un statut dérogatoire, entre le public et le privé. Alors que l’École nationale d’administration (ENA) est souvent qualifiée d’école du pouvoir, Sciences Po est celle d’une domination idéologique diffuse. Depuis sa fondation, ce n’est plus seulement au nombre de hauts-fonctionnaires qu’elle forme qu’on mesure son influence. Aujourd’hui, alors que 70% des diplômés de l’école de la rue Saint-Guillaume décident de travailler dans le privé, cette influence s’étend aux médias, aux grandes entreprises, aux cabinets de conseil… Cet essai propose d’analyser l’histoire de Sciences Po sous l’angle de cette domination, et de sa résistance aux velléités de la briser. L’anniversaire des 150 ans de l’école a été l’occasion d’une célébration officielle qui a occulté une partie de la mémoire de l’institution. Cet essai entend sortir de la légende dorée, et d’une histoire longtemps écrite de l’intérieur.
a attribué 7/10 au livre
et l'a ajouté à sa liste
2023 • livre de Mathieu Dejean
Résumé : Il y a plus de 150 ans, un publiciste méconnu mais disposant d’un important réseau de notables, Émile Boutmy, fonde l’École libre des sciences politiques. Après la défaite de Sedan et la Commune de Paris en 1871, il veut créer l’élite qui, «de proche en proche, donnera le ton à toute la nation», et convoite ainsi de «refaire une tête de peuple». Ce projet élitiste est toujours dans l’ADN de Sciences Po, rebaptisée ainsi après une nationalisation en trompe l’œil en 1945, qui lui procure un statut dérogatoire, entre le public et le privé. Alors que l’École nationale d’administration (ENA) est souvent qualifiée d’école du pouvoir, Sciences Po est celle d’une domination idéologique diffuse. Depuis sa fondation, ce n’est plus seulement au nombre de hauts-fonctionnaires qu’elle forme qu’on mesure son influence. Aujourd’hui, alors que 70% des diplômés de l’école de la rue Saint-Guillaume décident de travailler dans le privé, cette influence s’étend aux médias, aux grandes entreprises, aux cabinets de conseil… Cet essai propose d’analyser l’histoire de Sciences Po sous l’angle de cette domination, et de sa résistance aux velléités de la briser. L’anniversaire des 150 ans de l’école a été l’occasion d’une célébration officielle qui a occulté une partie de la mémoire de l’institution. Cet essai entend sortir de la légende dorée, et d’une histoire longtemps écrite de l’intérieur.