Krishnamurti invite le lecteur à se détacher de toute croyance, de toute philosophie, et même de tout savoir qui nous enferme dans une manière de voir le monde. Penser ce qui a déjà été pensé, c'est avoir une vie de second ordre.
La recherche d'un idéal n'est pas non plus selon l'auteur la bonne voie. Rechercher le bien c'est mettre en dualité son contraire : le mal ; l'un n'allant pas sans l'autre, chercher une voie, ce n'est pas s'écarter de son contraire et c'est à l'inverse lui donner une importance non souhaité. C'est la même chose pour tous les contraires : le plaisir versus la douleur, ...
Alors est ce l'autre que l'on doit chercher à comprendre ? Non plus. L'autre est trop loin de soi pour que l'on puisse vraiment le comprendre. Observer l'autre, c'est observer l'image que l'on se fait de l'autre mais pas ce qu'il est.
La seule voie selon l'auteur est de s'observer soi-même, de vivre dans son présent, de comprendre comment on fonctionne loin des préjugés ou de tous les modes de pensées établis. Etant unique, personne d'autre que soi même n'est capable de se découvrir tel qu'on est. Pour l'auteur, atteindre cette compréhension, c'est posséder une véritable liberté.