Arme de destruction féline massive
Lire un roman de Marc Lévy, c'est comme accepter de regarder une émission de variétés un samedi soir avec une grand-mère acariâtre. Quand tu finis "Sept jours pour une éternité, soudain, un blues poisseux et fade t'envahit, tu as l'impression que tu as complètement raté ta vie, et tu te demandes quelles synapses dans ton cerveau se sont déconnectées pour que tu oses t'imposer ça. A la page 2, tu as déjà du mal avec le "style" de l'auteur. Chapitre 2, tu connais déjà la fin. Chapitre 4, tu as vraiment du mal à te concentrer, la faute à ton esprit qui échafaude des mises à mort lentes, douloureuses et inexorables pour la gentille, le méchant, et leurs sidekicks. A l'épilogue, si tout ce rose, tout ce bonheur, tout ce "c'est tellement beau l'amour" n'a pas fini par atteindre ton cerveau et le rendre tout aussi rose et gélatineux, va vite tuer un petit chaton qui vient de naître.