Pervers pépère
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J’ai l’espoir d’être étonné, même probablement dérangé au moment de tourner les premières pages du nouveau Houellebeck. Je suis à coup sûr excité de découvrir ses nouvelles inventions.
Comme toujours ou presque, il s’agit d’un homme financièrement tranquille, doté d’une aisance intellectuelle au dessus de la moyenne et issu de la classe intermédiaire proche de la petite bourgeoisie. Bref un homme qui dispose du capital bonheur sans le mériter particulièrement. Il s’éclate dans les pratiques sexuelles les plus libres et ne souffre a priori d’aucune frustration.
Et pourtant il passe à côté de sa vie, de l amour et n’échappe pas à l’abîme de la dépression.
Au bout du compte, MICHEL Houellebeck m’a transmis sa frustration. Depuis les particules élémentaires, je suis le trajet évident d’un homme vieillissant avec ses peurs. J’ai d’abord décidé de poser-pauser le texte afin d’accepter l’idée d’un promesse non tenue. Le pouvoir de l’écrivain réside dans sa capacité à vous faire tourner la page suivante et en cela Houellebeck est un maître. Pour conclure, j’ose lier notre star française à Brett easton ellis en reprenant cette citation de Janet Malcolm:
« La société sert d intermédiaire entre d une part une moralité intolerablement stricte et d autre part une permissivité dangereusement anarchique, en vertu d un accord tacite grâce auquel nous sommes autorisés à enfreindre les règles de la moralité la plus stricte, à condition de le faire calmement, discrètement. L hypocrisie est le lubrifiant qui permet à la société de fonctionner de façon agréable. »
Créée
le 14 mai 2019
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