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Serre-moi fort est décrit comme un thriller psychologique « d’une rare violence » et les avis sont très positifs voire élogieux à son sujet, a priori, je ne risquais rien, n’est-ce pas ? Paf, premier...
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le 26 oct. 2016
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Publié sur L'Homme qui lit :
Difficile de percer dans le milieu du polar, tant les codes du genre son stricts, les clichés sont légion et le talent d’écriture est rare. Réussir à être original dans cette niche littéraire qui a le vent en poupe et intéresse plus de lecteurs intermittents que la littérature générale, n’est pas toujours aisé. Cependant je suis toujours ravi de découvrir de nouveaux auteurs francophones comme Ingrid Desjours ou Claire Favan, capables de rivaliser avec les caciques du polar dont on est parfois un peu trop vite lassé.
Serre-moi fort n’est pas le polar du siècle, disons le tout de suite, mais il possède assez d’originalité et d’ingéniosité pour se démarquer du lot. L’histoire se situe aux États-Unis et débute dans les années 90, où l’on suit l’enquête relative à la disparition de plusieurs jeunes filles, victimes probables d’un même et seul ravisseur qui n’est connu que par le surnom que la presse lui a donné, l’Origamiste.
Le livre s’intéresse essentiellement à une disparition, celle de la jeune Lana, qui laisse une famille empreinte de désespoir et éclipse totalement la vie de son jeune frère Nick. Les jours passants, malgré une enquête au point mort, la vie de cette famille sera profondément bouleversée, et Nick deviendra une figure fantomatique dans une maison dédiée à la recherche de ces filles disparues, à laquelle ses parents se sont rattachés de manière obsessionnelle.
Quand un charnier est découvert des années plus tard dans une grotte en pleine forêt d’Alabama, le lieutenant Gibson est chargé de l’enquête, et peut rapidement redonner une identité aux victimes étrangement momifiées. Son enquête s’oriente alors sur la piste d’un tueur en série ayant sévit pendant des années, dans les pas de l’Origamiste. Mais au jeu du chat et de la souris, l’inspecteur se retrouve rapidement en mauvaise posture…
Dans ce polar, Claire Favan met en scène avec brio un renversement saisissant d’effroi, mélangeant victimes et bourreaux, dans un style agréable permettant une lecture intensive. Pour autant, et bien qu’elle nous épargne les habituels clichés dévolus à ce genre de littérature, l’histoire manque de crédibilité sur la fin et le récit n’est pas assez glaçant à mon goût. Il faut avouer que je suis un peu difficile…
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Créée
le 15 févr. 2016
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