Sang plus ....
J'ai bien conscience en écrivant ces quelques lignes d'être l'une des rares personnes à ne pas avoir adhéré à ce livre, et j'en suis navré. De plus que j'avais déjà tenté l'expérience THILLIEZ et que...
le 25 sept. 2019
4 j'aime
1
Il faut bien qu'il y ait un début pour moi, je n'avait encore jamais plongé le nez dans l'oeuvre de Franck Thilliez pourtant fort d'une bibliographie déjà bien fournie puisque le rythme de parution est annuel depuis plus de dix ans.
Sans rien connaître de ses héros récurrents que sont Lucie Hennebelle et Franck Sharko, j'ai découvert ce maître du suspense à la française que l'on m'avait maintes fois recommandé... avec raison.
Ce nouvel opus démarre tambour battant avec un homme dévoré par des requins devant les yeux horrifiés des visiteurs de l'aquarium de Brest. Les squales ont plus vite digéré le plongeur que le lecteur cette mise en bouche gore, que la suite, en trois brefs chapitres, nous plonge, non pas dans un bassin chloré d'un quelconque Marineland mais dans une intrigue avec pour point de départ un assassinat maquillé car commis par l'héroïne de l'ouvrage, policière au 36 quai des Orfévres. Bien évidemment, une enquête s'ouvre et le lecteur, jolie originalité, voudrait bien qu'elle n'aboutisse pas, l'empathie avec la si sympathique épouse Sharko jouant à plein. Heureusement, le défunt, une ordure de la pire espèce, membre d'une secte peut être satanique, grand amateur de sang qu'il prend en boisson ou comme aphrodisiaque en s'en tartinant le corps, embarque les policiers dans des zones sombres, très sombres. En leur collant à leurs Rangers, nous découvrons les agissements particulièrement morbides d'une bande de tarés. Cependant, en parallèle, un policier suspicieux flaire l'anguille sous roche et, malgré une accumulation de victimes, s'approche de plus en plus de la vérité que l'on veut camoufler. Double suspens rondement et magistralement mené qui fait tourner les pages avec avidité.
Ecrit sans aucune fioriture ni prétention littéraire, recherchant uniquement l'efficacité, "Sharko" après une première partie haletante, s'oriente ensuite vers le thriller scientifique. Les personnes sensibles à la vue du sang en verront de toutes les couleurs, peut être jusqu'à la nausée car l'imagination de Franck ne s'embarrasse d'aucune limite. De son cerveau, que j'espère dans la réalité porté dans la réalisation de canevas de biches se désaltérant au soleil couchant, jaillissent des situations ébouriffantes à base de tortures et d'assassinats via des transfusion sanguines. Heureusement, cette franche noirceur, limite malsaine, est contrebalancée par une documentation sans faille sur le circuit mondial du sang.
La fin sur le blog
http://sansconnivence.blogspot.fr/2017/06/sharko-de-franck-thilliez.html
Créée
le 30 juin 2017
Critique lue 3.7K fois
6 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Sharko
J'ai bien conscience en écrivant ces quelques lignes d'être l'une des rares personnes à ne pas avoir adhéré à ce livre, et j'en suis navré. De plus que j'avais déjà tenté l'expérience THILLIEZ et que...
le 25 sept. 2019
4 j'aime
1
A la différence du dernier Thilliez que j'ai lu, Syndrome [E], qui n'était vraiment pas défendable, Sharko commence bien, sur le principe original et donc intéressant de faire des deux héros les...
Par
le 13 août 2023
1 j'aime
Pourquoi ce livre ? Après avoir lu tant de critiques élogieuses sur le dernier livre de Franck Thilliez, je me suis enfin décidée à moi aussi entamer cette lecture. Et autant le dire de suite, Sharko...
Par
le 10 févr. 2018
1 j'aime
1
Du même critique
Il y a des jours où j'ai honte, honte d'être incapable d'apprécier ce qui est considéré comme un chef d'oeuvre par le commun des mortels. A commencer par mon libraire spécialisé BD qui m'a remis...
Par
le 1 janv. 2012
35 j'aime
7
J'ai vu le chef d'oeuvre de la semaine selon les critiques. Hé bien, ils se sont trompés, c'est un navet et un beau ! Cette fois-ci, ils ont poussé le bouchon tellement loin qu'ils risquent d'être...
Par
le 29 août 2013
27 j'aime
18
Je le dis d'emblée, je n'ai jamais été fan du cinéma de Mr Desplechin. "Les fantômes d'Ismaël" confirment que je ne parle pas et ne parlerai jamais le "Desplechin" comme se plaît à dire le...
Par
le 18 mai 2017
24 j'aime
1