Shutter island est une petite île qui abrite un hôpital où ne sont admis qu’un nombre très restreint de pensionnaires. Une dizaine tout au plus, mais dont la dangerosité n’est plus à prouver. Barbares, assassins, fous dangereux, sont réunis là-bas. Ceux que la psychiatrie moderne souhaite aider, soulager de leurs maux. Dans ces années 1950, les lobotomisations étaient monnaie courante, la solution de facilitée. Mais il y a une nouvelle médecine, différente, qui cherche à comprendre les disfonctionnements du cerveau, trouver la clé qui permettra d’ôter la folie.
À Shutter island, tout n’est que danger. C’est pourquoi le Marshal Teddy DANIELS et Chuck AULE sont appelés. Une patiente, Rachel SOLANDO, a disparu. Il faut absolument la retrouver pour qu’elle ne quitte l’île ! Alors que Teddy et Chuck interrogent les patients et les aides-soignants, ils comprennent que l’environnement entier est néfaste. Les raisons de l’internement de Rachel, l’histoire de l’établissement, les mensonges et fantômes qui rodent à travers les couloirs. Comme si la folie des résidents intoxiquait l’air. Comble de l’aventure, une tempête se prépare, saccageant les locaux, ouvrant des brèches dans l’organisation carcérale du lieu.
J’ai beau avoir vu le film et connaître la fin de l’intrigue, je ne me souvenais pas de tout et ce fut une vraie réussite de détricoter cette enquête. La disparition, la folie, le jeux. Car justement, avoir vu le film était finalement très intéressant car cela m’a permis de déceler les indices que dissémine l’auteur dans chacun des chapitres. Comme une seconde lecture où l’on voit que nous avions les clefs en main, mais que pour autant nous n’avons pas réussi à trouver le coupable ! Dans le cas de Shutter island, si nous trouvons certaines parties, il est quasiment impossible de déceler la vérité. Car tel est le vrai joyau de ce scénario.La vérité, à quel prix ? Une histoire brillante, menée avec panache, dans les méandres des esprits malades, dépressifs, recherchant la quiétude de l’âme. Un incroyable roman qui me donne envie de revoir le film.
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