Un conte de fées qui nous vient directement du Japon

On suit une princesse rebelle et pourrie gâtée, la seule fille d'un empereur ayant 8 enfants. Elle est la dernière de la fratrie et son nom signifie "unir". Une belle-mère aussi froide qu'un serpent qu'elle se souvient avoir un jour aimé et un fiancé qu'elle n'a jamais vu mais déteste cordialement, bref, sa vie n'est pas simple.

C'est la couverture du livre qui m'a intrigué. Elle est magnifique et sent bon les palais impériaux et la neige poudreuse. L'héroïne évolue au fil de l'histoire mais le début est difficile puisqu'elle est avant tout une princesse capricieuse dans toute sa splendeur. Tout lui a toujours été donné sur un plateau d'argent et rien ne semble la contenter plus que de s'enfuir et de dire à qui veut l'entendre qu'elle préférerait mourir plutôt que de se marier et partir de son palais. Qui peut lui en vouloir quand on se rappelle qu'a ne que 16 ans ? Mais bon, si la vie de princesse était réellement facile, où serait l'amusement pour le lecteur ?

Lorsqu’elle découvre que sa belle-mère, Raikama, la Reine sans nom, use de magie noire, cette dernière lui lance un sortilège : elle transforme ses six frères en grues et l'affuble d'un bol en bois sur la tête, empêchant quiconque de la reconnaître. Elle l’avertit que pour chaque mot qu’elle prononcera, l’un de ses frères mourra.

Exilée et sans voix, Shiori va devoir se battre pour briser le sort. D'autant plus lorsqu'elle se rend compte que le royaume est en danger. Pour cela, elle peut compter sur deux garçons : un prince dragon et son mystérieux fiancé.

J'ai beaucoup apprécié de suivre son évolution. J'ai eu du mal à me mettre réellement dans l'histoire, entre son caractère difficile et les prénoms japonais, quand on a pas l'habitude ce n'est pas le plus simple. Mais il n'empêche qu'Elizabeth Lim a une très belle plume et a eu l'heureuse idée de ne pas donner la liste des titres des personnages à chaque fois que l'un d'entre eux parle. Ma seule déception est le fait que ce soit un premier tome, même si dans les faits on peut se contenter du premier et de sa fin ouverte. D'autant plus que les avis sur ce second tome semble plus mitigés. Ce sera donc sans moi pour la suite.