Six feet under par Romain Glbt
Cette analyse de SFU est organisée d'une manière que j'ai trouvé troublante : L'auteur aborde un thème de la série, puis raconte un épisode parmi les plus marquants et fini par le portrait d'un personnage. Et ainsi de suite jusqu'à 6 thèmes (pour 8 portraits). Mais d'une certaine façon, il fallait bien ça pour éviter que la monotonie s'installe.
Cependant, cet essai ne peut côtoyer les cieux comme la série. Cette dernière se suffit à elle-même et l'analyse présente ici m'a semblé finalement moins intéressante que ce que j'aurai pu en espérer.
Le meilleur moyen de se replonger dans la série reste encore de se refaire la série une énième fois, ou du moins certains épisodes car" Nos vies sans destin" ne peut malheureusement se targuer de nous émouvoir.
Alors oui, ce n'était dans un sens pas le but puisqu'il s'agit d'une analyse, mais comme dit plus haut, ce n'est pas si intéressant que cela. En partie parce que beaucoup de choses sont déjà ressorti de notre propre analyse en visionnant la série.
Tandis que pour celui qui n'aurait pas vu la série et n'aurait pas la motivation pour passer 60 heures devant SFU, cet essai ne peut se substituer à la série. Si on pourrait en comprendre les grandes lignes, ça ne serait d'aucun intérêt puisque aucune émotion n'est transmise au lecteur. Dommage car j'espérais au moins le conseiller à des amis n'ayant jamais eu le courage de regarder la série, pour qu'il en comprenne toute sa beauté.
De toute façon, entre nous, soyons franc : Si vous n'avez pas vu Six Feet Under avant 50 ans vous avez raté votre vie.