N.B les premières lignes de cette critique viennent de celles de BLaval44 sur Babelio.
Soif de Sang (rien que le titre, il en jette) : un maître vampire, le diable, plein de méchants pas beaux, des gentils idiots, un prêtre efficace … et une énorme mégapole … c'est le constat un peu court du "plus gros, plus beau" et "plus y en a, meilleur c'est" … l'histoire est tjs la même : un maître vampire arrive comme un migrant pour envahir la terre et planter ses crocs partout partout … rien de formidable là-dedans , mais c'est du bon classique .Là où ça devient formidable, c'est quand la ville envahie est L.A, décor moitié paradisiaque, moitié monstrueux Puis les personnages glauques, les tueurs sadiques, les gamins affreux ... De bons côtés donc avec notamment un tueur en série et un enquêteur, et d'autres moins réussis mais le récit est agréable bien que est l'histoire s’éparpille un peu trop.
Le roman est de toute façon sauvé par ses deux-cents dernières pages dignes d’un scénario Hollywoodien où on ne s’ennuie guère. Tout d'abord on sait enfin qui sont les héros de l'histoire les autres étants morts et la narration se resserre sur une petite dizaine d'entre eux et certains comme Palazzin le flic au grand cœur mais qui ne croit pas au surnaturel, kobra, un humain qui set le maître par conviction parce qu'il veut qu'on lui donne la vie éternelle, le père orthodoxe Ramon Silvera, un homme à la force colossale mais qui se sait mourant et qui est mon personnage préféré, ou le tueur en série albinos qui défends et obéit aux vampires par pure passion du mal. Sans oublié le roi des vampires qui est digne d'un méchant de James Bond et qui compare ses prouesses sanglantes sur l.A à celles d'Alexandre le grand mais en mieux. L’apparition de ce gros méchant despotique et mégalomane donne du piment à l’intrigue. (Toutefois, la véritable fin, qui dure trente pages, est totalement raté dans le genre Deus ex machina). Bon je ne suis pas fan de romans de vampire alors celui là reste quand même au dessus de la moyenne. Si vous aimez le genre il ne vous décevra pas.
Je me permets de signaler par ailleurs que le roman sur les loups garous de Mc Cammon (l'heure du loup) est quand à lui une pure réussite du début jusqu'à la fin.