Je suis presque dans le local avec cette intrigue. Vivant tout proche du Vercors et très prochainement de nouveau dans la capitale des Alpes : Grenoble, c’est donc une écoute Loca-audiovore lol
Le fait que nous soyons en juin ne réchauffe pas pour autant le sujet. Brrrrrrr Comme Nina Mellinsky, je ne suis pas fan du grand froid, de la neige, glace et autre de manière générale. C’est joli en photo. A vivre, c’est un peu différent. Et c’est encore plus vrai quand on s’enfonce dans le cœur des montagnes. Faut être prêt pour ça et on ne l’est pas tous.
J’avoue que je ne connaissais pas cet auteur avant cette écoute et pourtant après avoir regardé un peu, il n’en n’est pas à son coup d’essai en matière de roman. Ce one shot (écrit durant le premier confinement et donc dans des conditions forcément un peu particulières) était certainement une excellente porte d’entrée dans son univers.
Le texte est magnifiquement mis en valeur par la diction et le timbre de voix de François Hatt dans cette version audio.
J’ai particulièrement apprécié que chaque personnage, même ceux qui tiennent les seconds rôles avaient une sacrée épaisseur. Du coup la lecture ou plutôt l’écoute de ce roman est riche car les décors ne sont pas bâclés non plus. Tout est dans le détail, mais jamais gratuit. L’ambiance générale est lourde, parfois oppressante, tendue presque à chaque instant. Il y a une toile qui masque la vérité et la déchirer sera tout sauf un parcours de santé. Il faudra remonter loin…
L’intrigue est très bien construite avec un sens du suspens excellent. On est en haleine et même si on essaie d’anticiper, ce n’est pas évident car l’auteur a bien verrouiller son scénario. Très appréciable en réalité.
Je ne serai pas contre retrouver Nina Mellinsky dans d’autres aventures. Son passé à l’air très dense et son avenir est disons plein d’incertitude donc d’aventures potentielles… Mais en attendant, je vais peut-être tout simplement me pencher sur les autres ouvrages déjà parus de l’auteur.