Nouvelle parfaite pour mon retour à la littérature, telle la narratrice elle même.
Le Japon, si loin si près, on se sent en connivence avec le personnage narratrice. Même vertige face à une vie en sommeil, écrasée par un quotidien fait d'habitudes et de contraintes.

"les gens vivent enfermés dans la prison de leurs tendances."nous dit elle. On a la même envie de s'extraire de cette sentence. Et comme Murakami, on se réinvente la nuit avec le sentiment illusoire de vivre vraiment.

Solitude aussi, car cette quête ne se communique pas, et le mari, le fils sont décrits comme des étrangers que l'on s'efforce malgré tout d'aimer.

Quête perdue d'avance enfin, car la réalité, "les autres" nous rattrapent toujours telles les " deux ombres obscures"des derniers paragraphes.
riverofnoreturn
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le 5 juil. 2012

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