Suite à une épidémie de niveau mondial, un quart de l'humanité est décédée ; dans le même temps, vampires, garous, fées, sorcières et autres se sont révélés. Après une période de troubles, des forces de police spécialisées furent créées pour gérer la cohabitation entre les humains et les créatures de l'ombre. Rachel Morgan est une sorcière de la Sécurité de l'Outremonde qui, lassée de ses missions sans intérêt, fait l'erreur de quitter son job pour lancer sa propre agence, en compagnie d'une vampire et d'un pixie. Mais on ne quitte pas le service impunément et des tueurs sont lancés à ses trousses.
N'y allons pas par quatre chemin, j'ai trouvé l'histoire poussive. Beaucoup de longueurs intempestives et, surtout, une héroïne qui m'a énervé par sa passivité. Rachel Morgan passe les trois quarts du temps à subir les évènements, à rater ce qu'elle entreprend et à se faire sauver les miches par ses coéquipiers. La dynamique du groupe m'a agacé également. Les personnages sont censés être des adultes mais semblent tous réagir comme des adolescents.
Plusieurs bons points à relever, cependant : la lecture est fluide, les chapitres s'enchaînent rapidement, l'absence quasi totale de romance (parce que je n'aurais pas pu supporter les états d'âmes amoureux d'une trentenaire qui se comporte comme une lycéenne, je pense), enfin le background est intéressant : la cohabitation entre les différentes créatures magiques et les humains est plutôt convaincante.
Dans l'ensemble, le roman m'a plus déçu que plu. Sorcière pour l'échafaud est le premier tome d'une série, mais je ne lirais pas la suite.