Louise et Ludovic ont la trentaine et une vie bien rangée. Boulot en région parisienne la semaine et quelques excursions sportives le week-end. Mais leur couple commence à battre de l’aile. Ludovic propose alors qu’ils prennent un an de congé sabbatique pour faire le tour du monde en voilier. Après avoir hésité, Louise accepte, craignant de laisser passer une chance qu’elle regretterait toute sa vie.
Les voilà partis et rapidement leur couple s’en porte mieux, ils retrouvent leur complicité. Ils arrivent près d’une île, réserve naturelle, entre le Cap Horn et la Patagonie. Malgré les interdictions, ils décident de s’y arrêter et de randonner dans la nature sauvage. Mais le temps se gâte et ils sont obligés de passer la nuit sur l’île, dans une petite maison abandonnée et délabrée.
Au matin, le temps est de nouveau calme. Mais leur bateau a disparu.
Le couple se retrouve alors seul, abandonné de tous, privé de tout, attendant une potentielle mission scientifique qui reviendra étudier la faune en été; seulement entourés de manchots, d’otaries et de rats.
La faim et l’épuisement s’abat rapidement sur le couple. Comment survivre dans des conditions aussi rudes ? Comment rester unis dans l’adversité lorsque faute et culpabilité et reproches partagent le quotidien du couple ?
Un roman vraiment bouleversant, souvent dur, mais qui explore le comportement humain comme jamais et nous renvoie toujours à cette même question : qu’aurions-nous fait à leur place ?