Nomi a été adopté et a vécu toute son adolescence en Norvège. Mais devenue jeune adulte, elle prend le prétexte un documentaire à tourner pour retourner en Inde et chercher les bribes d’une enfance brisée. Au milieu des saris, des thés et des épices, reviennent les souvenirs de l’ashram où elle a été recueillie après la guerre. Durant son voyage, elle croise d’autres personnages, trois vieilles dames qui viennent visiter les temples, pour la première fois sans enfant ou mari, libres d’aller où elles veulent. Le marchand de chaï, Badal, devenu guide comme son père, Suraj, l’assistant de Nomi…
J’avais été très attirée par la couverture de ce roman, et je m’y suis plongée sans difficulté. Hélas, sans doute à cause d’interruptions nombreuses, j’ai parfois perdu un peu le fil dans les histoires des personnages secondaires, les trois vieilles dames et les trois indiens qui gravitent autour de l’héroïne. Mais l’histoire est belle, souvent dure et violente, le passé brisé remonte à la surface, au détour d’un marché ou d’un temple. En effet, le roman aborde de nombreux sujets comme la guerre, la maltraitance, la pédophilie; mais aussi certains plus positifs, comme l’amitié, l’amour maternel, etc.
Je suis donc un peu déçue, parce que j’ai l’impression d’être passée parfois à côté, mais cela n’est uniquement ma faute et non celle du roman. Si j’avais ressenti la même chose que dans les premières pages, il aurait été un coup de cœur, je vous encourage donc à le lire (à tête reposée) et à me dire ce que vous en aurez pensé !