La critique:
N'ayant lu cette nouvelle qu'il y a fort longtemps -et ayant perdu le recueil qui la contenait- j'ai dû télécharger la nouvelle en anglais, pour me la remettre en mémoire (now, I've got total recall, hey hey...).
J'avais oublié ce style ironique et quelque peu froid du sieur Dick.
J'ai trouvé intéressant le fait que le côté S.F ne soit finalement qu'une toile de fond, le récit étant avant tout la recherche de soi-même. Qui sommes-nous et que désirons-nous le plus?
Quail n'est pas heureux ni en ménage, ni dans sa vie professionnelle.
Il ne se sent pas vivant et rêve d'aventures, d'escapades loin de la grisaille quotidienne (comme tout un chacun, je pense).
Rekal est donc une sorte de porte ouverte sur l'accomplissement du soi-intérieur, même si pour cela, il doit passer par de faux souvenirs.
Car qu'est-ce que des souvenirs? Une vague impression d'avoir ressenti tel ou tel sentiment (car la mémoire modifie peu ou prou lesdits souvenirs) mais sans en avoir la complète certitude...
Une agréable relecture de cette nouvelle assez courte (17 pages) mais finalement excellente.