Suite(s) impériale(s) par smwhr
Globalement, la vie de Clay, on s'en contrebalance absolument dans Imperial Bedrooms.
Pas parce qu'elle n'est qu'ennui, j'étais resté scotché à sa narration dans Less Than Zero alors même qu'il ne s'y passe pas davantage de choses, mais parce qu'à aucun moment elle ne semble un tant soit peu crédible, l'élément d'identification étant absolument absent.
La valse des BMW et des Range Rover bleues, vertes et noires en contrebas de sa chambre d'hôtel, les délires oniriques dans la cuisine, on ne s'ennuie pas tout à fait à leur lecture, mais on est (très) loin d'être captivé pour autant.
L'édition hardback américaine a ce mérite d'avoir une maquette splendide qui fait qu'au-delà de la concision Ellisienne la lecture est d'une étonnante fluidité.