Un traducteur, Dmitry Alexeievitch, reçoit un vieux manuscrit contant l'expédition dans les forêts inexplorées du Yucatán au XVIe siècle, par le prêtre franciscain Diego de Landa. Bien vite, Dmitry, captivé par ce récit, ne va désirer que poursuivre sa traduction pour connaitre le fin mot de l'histoire coûte que coûte, quitte à mettre sa vie de côté. Et nous, pauvres lecteurs, nous alternerons, comme lui, entre la traduction de ce texte espagnol et le quotidien bien morne de Dmitry qui va, peu à peu, confondre réalité et fiction, à moins que…
Voici une énième variation sur le calendrier maya et la date de l'apocalypse mais « Sumerki » y apporte une réflexion intelligente, tout en construisant une critique de la Russie contemporaine hyper bien vue. Toutefois, d’aucuns pourraient être surpris par la fin du roman qu’on pourrait juger comme complètement inattendue mais finalement bien vue même si pas si originale que cela pour les esprits les plus tordus ou les lecteurs avertis à qui on ne la fait plus ! Quoi qu’il en soit, Dmitri Gloukhovski prouve qu’il n’est pas que l’auteur de l’incroyable et foisonnant univers de « Métro 2033 » et ses suites et confirme donc qu’il est un écrivain contemporain sur qui il faut compter encore pendant un bon moment.