Aprés le succès de Metro 2033, l’auteur russe s’attelle à un nouveau roman, et change de contexte. Pour un livre qui intrigue…
On y suit ici un traducteur, à Moscou. En grande difficulté financière, bourré de dettes, et voyons se présenter l’échéance du loyer, il finit par demander à traduite la seule chose que son agence de traduction a sous la main : un document espagnol. Il ne connait pas bien la langue mais tente se change. Le premier chapitre a été traduit par un autre et il commence donc au second, où il découvre l’histoire d’une expédition espagnole en terres Mayas. Il se prend bien vite à l’histoire et des événements étranges commencent à se produire…
Le roman explore tout un tas de sujet. De la religion à la fin du monde, il n’évite pas non plus le sujet de la civilisation maya, de la fatalité, ou encore de la création. Ainsi, le final pourra surprendre, voir même décevoir je suppose, beaucoup. Je fus le premier surpris par cette fin qui m’a pris au dépourvu. Cependant, je l’ai apprécié tout comme j’ai aimé autant me plonger dans l’histoire de ce traducteur, mais aussi dans l’expédition espagnole, pleine de mystére. L’écriture à un côté abstrait qui n’est pas sans rappeler, parfois, un certain Lovecraft. Les univers sont cependant bien différent et je me suis vite retrouve totalement plongé dans cette oeuvre à me demander où tout cela allait mener. Seul regret : le personnage principal, le traducteur, est assez peu creusé et fait plus figure de prétexte à mener l’histoire que de vrai personnage. C’est dommage, mais pas rédhibitoire !