On rentre là dans un style d'écriture bien particulier.
Il est vrai que débuter la lecture d'une telle œuvre est ardu, on se retrouve avec un narrateur qui nous parle comme le ferait un bon vieux pote de bourlingue. C'est cru, c'est sale, ça sent la transpiration et la galère, sans compter le fait que ça a été tapé par un dont les doigts pétulants semblaient ne plus pouvoir s'arrêter. Aucun paragraphe, on se retrouve avec un énorme bloc d'écriture qui donne une cadence et un rythme incroyable, mais une histoire et des personnages vraiment intéressants, sans parler de la façon dont Kerouac décrit la musique; on sent vraiment le be bop et autres styles, ce qui plonge vraiment dans l'ambiance.