Pour vous éviter d'avoir à vous infliger la totalité de ce livre, je vais vous raconter la fin, parce que c'est le plus marrant.
Je me souviens plus trop de l'histoire -en plus je l'ai commencé au deuxième tome-, mais en gros un 747 s'encastre dans le Pentagone, le Président bouffe les pissenlits par la racine, la menace terroriste s'aggrave blablabla. Arrive Ryan-Jack-Bauer, le nouveau président, beau gosse, ex des forces spéciales, père de famille, qui a juré de protéger l'Amérique et tutti quanti. Bon je vous passe les 500 pages, un Ayatollah iranien vient foutre la merde, la famille de Ryan se fait enlever, les USA rentrent dans un conflit quelque part au moyen Orient... toujours est-il qu'à un ou deux pigeons sacrifiables près, tout le monde finit par s'en sortir et l'Amérique a montré qui était le patron.
OUI MAIS VOILA. L'ayatollah s'est enfui. Et la victoire est donc amère.
Arrive la conclusion. La glorieuse conclusion.
Le Président Ryan fait un discours à la télévision. Axe du mal, liberté, tout ça quoi.
L'Ayatollah regarde le discours de son ennemi. Il est déçu, mais calme: ce n'est qu'un échec, et la prochaine tentative sera la bonne.
Un groupe de Navy Seals s'approche lentement de la fenêtre d'un immeuble.
Le président continue son discours. L'ayatollah continue de regarder, probablement en se frottant le menton d'un air penseur.
Un des Navy Seals sort quelque chose de son sac, et le pointe vers un autre immeuble. Est-ce une arme ? On ne dirait pas... Après quelques secondes, il range l'étrange instrument, et en sort un autre, clairement identifiable celui-là: une caméra. Caméra qu'il pointe vers le même immeuble sur lequel il avait pointé l'objet bizarre.
De l'autre côté de la planète, le Président Ryan aborde la conclusion de son discours. Soudain, l'image change, passant du visage du Président à celui d'un immeuble de trois étages, passé au filtre d'une vision nocturne. La voix de Ryan est toujours là:
"Voici l'endroit ou vit le méchant Ayatollah. Méchant Ayatollah, voici ce qui arrive quand on emmerde les Etats-Unis d'Amérique".
Quelques secondes de flottement puis l'immeuble explose, touché par DEUX MISSILES DE CINQ CENT LIVRES DÉLIVRÉS PAR LA GLORIEUSE AIR FORCE DES ETATS-UNIS AMÉRIQUES. L'ennemi de la liberté est enfouie sous deux cent tonnes de gravas, pendant qu'une escadrille de F-22 trace dans le ciel de Téhéran et illumine le lever de soleil d'une bannière étoilée faites de fumigènes. Les patriotes de tous les pays s'unissent et versent une larme.
L'image se replace sur le Président Ryan, qui a entre temps enfilé une paire de lunettes de soleil.
"Deal with it".