«J’appelle Ramón, mon domestique, et je lui demande de m’aider à sortir, et je m’accroche à lui, qui m’enveloppe dans une serviette de toilette et me parle à voix basse, en répétant plusieurs fois les mêmes mots comme s’il voulait m’hypnotiser. Les gouttes d’eau demeurent sur le sol de marbre, près de la baignoire, comme les restes d’une beauté détruite.»
Carlos, le narrateur du «Tableau de chasse», un vieil homme qui a toujours considéré que la solitude avait quelque chose de suspect, se retrouve seul à son tour après la disparition de son épouse Eva, vivant désormais en tête à tête avec son domestique Ramón et ruminant les souvenirs douloureux d’une «mémoire qui revient comme un ennemi qu’on ne vainc jamais».
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