Un petit café en sous-sol sans fenêtre et sans repère temporel devrait être repoussant… même par cette chaleur ?! Alors pourquoi nous aussi, nous avons envie de passer nos journées dans le Funiculi Funicula ?
Les personnages. Alors que certains sont excentriques où alors réservés, il y a toujours une histoire qui les relie à quelque chose de touchant. Car, ces quatre femmes qui ont décidé de voyager dans le temps, vont bien sûr nous éclairer sur leur passif. Mais elles vont aussi donner vie à celui de d’autres personnages.
L’ambiance. L’auteur sait le décrire à merveille, bien qu’à chaque fois le vocabulaire ne se diversifie pas tant que ça. L’odeur, on la sentirait presque.
Le bruit, nos tympans s’imaginent déjà la cadence.
La chaleur, même si j’ai lu le livre en hiver, je me suis mise en t-shirt.
Le voyage temporel, personne ne l’a vécu et pourtant, l’ondulation que cela pourrait créer dans nos cellules est imaginée intelligemment.
En lisant ce petit roman, l’horloge murale a cessé ses cliquetis. Et mon café, comme je l’ai bu froid, m’a emprisonné dans l’histoire de Toshikazu Kawaguchi.