Un conte.
Un conte dans un monde noir, en guerre, où la tristesse a envahi le monde.
Un conte futuriste sans trop ni queue ni tête mais simplement une boucle où le début et la fin se retrouve.
Un conte où malgré mes efforts, j'ai eu beaucoup de mal à trouver un message sauf peut-être cette phrase qui jalonne le livre :
"Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ?"
Et pourtant les premiers chapitres m'ont embarqués. Cette histoire d'amour entre Bo et Hama qui commence dès la première page, leur promesse de ne jamais se quitter, j'ai été projetée dans une valse à cent ans, à mille temps, je dansais avec ces personnages fragiles. Je voyais ce tourbillon s'envolait à mes côtés puis l'auteur a pris une direction que je n'ai malheureusement pas suivi. Bo et Hama se sont éloignés de moi, et j'ai suivi leur histoire de loin, jusqu'à la fin du roman.
Ce n'est pas une véritable déception, c'est juste un mirage qui va vite s'effacer et je suis déjà en train d'avancer vers une autre histoire, laissant ces personnages tels des fantômes dans leur vie imaginaire…
Je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter malgré une fin qui se veut plein d'espoir.
Un roman dont la couverture reflète entièrement cette histoire, du noir et du blanc, les opposés qui s'attirent, qui se rejoignent et se répulsent, car tout n'est qu'équilibre.
https://exulire.blogspot.com/2019/03/tant-que-nous-sommes-vivants-anne-laure.html