The green river killer est le second tueur en série que Stéphane Bourgoin a choisit de nous présenter dans la collection les féroces. Nous découvrons avec stupéfaction un homme qui pendant plus de vingt ans à tuer certainement plus de 70 femmes pour la plus part des prostituées ou de très jeunes fugueuses dans la région de Seattle - Tacoma et du Canada. Il dira que sont intention était d’en tuer le plus possible sans se faire prendre. On peut dire qu’il a réussit à passer entre les mailles du filet. Il doit son surnom au fait qu’on est retrouvé ses cinq premières victimes dans la Green river. Comme a son habitude l’auteur a effectué un travail de recherche méthodique et on est un peu sonné par la lecture énumérative de touts les noms, âge des disparues dont on retrouve ou non les ossements. Dans un livre court d’à peine 140 pages, on suffoque sous le condensé des meurtres. On apprend que Ted Bundy un autre tueur en série détenu, participe à l’élaboration du profile et s’en sort mieux que les spécialistes du F.B.I. On trouve ainsi de nombreux témoignages, aveux et confessions qui sont dénués de regret ou de remords si ce n’est celui de se faire arrêter cause d’une technologie (ADN) qui a fait des progrès entre temps. On cerne un peu mieux le personnage qui répond aux critères de la psychopathie. On ne peut que regretter l’inefficacité de la police à l’arrêter plus tôt alors que c’est m’une des enquêtes les plus coûteuses de l’Amérique. Un prédateur qui s’en prend aux populations les plus vulnérables pour assouvir ses pulsions sexuelles. Un portrait riche et édifiant d’un tueur qui saura négocier sa peine pour ne pas finir sur la chaise électrique. Bonne lecture.
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