Dans le monde dominé par la science, l’amour n’est plus qu’un algorithme. Ce roman qui se veut « dystopique » (le manque de détails et de description de ce nouveau monde ne permet pas de le caractériser ainsi) évoque un concept vieux comme le genre de la science fiction : afin d’assurer la reproduction humaine, l’amour est effacé pour donner place à la compatibilité chimique.
Ce premier tome essaye d’aborder ce sujet de manière plus ou moins sérieuse (presque philosophique) mais l’utilisation (légèrement bordélique) de la première personne ainsi que des dialogues (constituant 90% du livre) ne donne au lecteur qu’un sentiment de se faire traîner à travers les pensées superficielles des personnages.
En somme, ce fut une découverte d’un monde (très peu) dystopique avec un concept assez intéressant mais qui laisse à désirer.