Si Stephen King devait avoir un disciple en Allemagne, il se nommerait Zoran Drvenkar !
Sorry, tu peux l'être si tu n'as pas lu le précédent roman de Zoran Drvenkar, qui est en bonne place dans ta pile de livre à lire depuis... sa sortie.
Et là, il y a Toi. Tu découvre donc la plume de l'auteur via son nouveau roman et tu es littéralement époustouflé.
Il t'aura fallu quand même quelques pages pour te familiariser avec la narration à la seconde personne et un changement de narrateur à chaque chapitre. Mais le résultat est vraiment bluffant.
Contrairement à ce que la quatrième de couverture te laissait entendre, l'intrigue est complexe et prend son temps pour se mettre en place. Tu tournes les pages et tu te retrouves très loin du slasher qui transpire des quelques lignes du résumé de l'éditeur. C'est encore plus ambitieux que cela. Meilleur et tellement imprévisible.
En Toi, tu vois un roman chorale dont il est très difficile de coller la simple étiquette thriller. Tu vas découvrir dans les premières parties de cette histoire psychologique un auteur qui s'attache à développer des personnages d'une étonnante richesse.Tu te plais même à croire qu'avec la moitié du casting, le romancier aurait pu en tirer deux ou trois autres histoires différentes.
Tu termines le livres, avec cette impression d'avoir lu un roman qui fera date. D'ailleurs, il ne te faut que quelques minutes pour dire que c'est l'une de tes meilleurs lectures de l'année.
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