L'actualité sur Tolstoi ou Dostoïevski

Cimer iot

Vec' zirplai 😆

Pikbilis ou le retournement de veste élevé au rang d'art

Dosto est plus profond que ça, oui, c'est le moins qu'on puisse dire. Tu ne retournes pas ta veste, tu réfléchis et évolues, et on a droit à la contradiction. C'est signe d'une véritable recherche de la "vérité" et non de positionnement partisan imbécile comme le chérit notre époque de plus en plus irréfléchie, simpliste et binaire.

Hihi :) je sais pas quoi dire

Dosto me parle bien plus que Tolstoï, perso. Mais je veux être juste. La "pensée" de Dosto je la connais par le biais de ses romans (des chefs d'oeuvre) et du livre que lui a consacré Berdiaev. Celle de Tolstoï, je la connais par ses essais, un peu trop "moraux" à mon goût. Et puis pour être tout à fait honnête, je pense aussi avoir été un peu influencé par l'essai de Chestov consacré à Nietzsche et Tolstoï, où Tolstoï n'en sort pas vraiment grandi. ^^

En fait, Tolstoï est un immanentiste, c'est ce qui ressort de l'essai de Steiner. Il y a des pages admirables dans lesquelles Steiner explique que Tolstoï ressentait de la pitié pour le Christ qui ne s'était pas manifesté en gloire, de sorte à laisser la liberté de croire ou pas. Tolstoï voulait le royaume de Dieu (ou des hommes?) ici et maintenant. C'était un solide gaillard où abondait la sensualité. La distinction à laquelle procède Steiner est la suivante : immanentisme de la foi révolutionn...

Mea culpa, je pensais à Rudolf Steiner. Ce fils de pute. Pas George Steiner.

Fromage ou dessert

Je ne connais pas George Steiner, tu me conseille quoi ? Sinon je connais George, mon yéti, George est doux, George est frais, mais il n'est vraiment pas pratique.

@Axel Je n'ai lu que Langage et Silence il y a fort longtemps. ça concerne l'impossibilité pour la philosophie et la poésie de se redresser suite au coup infligé au langage par l'horreur du nazisme. Mais en critique littéraire on ne fait guère mieux, c'est du haut vol. Du coup je te conseillerais chaudement de lire celui-ci même si j'ignore de quoi il retourne. (Mais je compte le lire, un jour).