« Tout ce qu’on ne s’est jamais dit » ou chronique de l’autopsie d’une famille. Lorsque Lydia, l’une des filles de la famille Lee disparaît, l’équilibre familial déjà fragile, est rompu. Sur elle s’étaient cristallisés tous les espoirs de James et Marylin Lee, leurs rêves d’intégration, d’acceptation, de reconnaissance. Au fil des pages l’auteur dissèque, fouille, interroge la place, la responsabilité de chacun. Les questions se succèdent, incessantes,douloureuses, cruelles. Il n’y a pas de temps mort ni de répit pour le lecteur qui est aspiré, comme en apnée. La force du roman repose sur une analyse psychologique exigeante. Dans cette Amérique des années 50 fin 70, l’auteur questionne la différence, le syndrome de l’imposture. Que savons nous des gens qui nous entourent? Quel poids faisons nous peser sur nos enfants de nos propres échecs?
Que devient le singulier au travers du prisme familial?
Un premier roman remarquable