Le héros de Trahison est fade, très fade, ce qui rend la lecture non pas difficile, car c'est bien écrit, mais détachée, dirons-nous. On ne s'intéresse pas vraiment à Lanik Muller et ses bizarreries mais plutôt à tout ce qu'il va découvrir.
La toute première partie du bouquin, on doit donc suivre ce mec désagréable dans sa fuite et sa déchéance. Pas mal jusque là, mais on se retrouve pendant la majeure partie de la suite à s'ennuyer de son manque de but. Comme le temps passe bizarrement dans l'histoire, au fond il ne se passe rien de spécial et ce n'est que vers la toute fin, où l'on découvre une machination et un but au héros que ça commence à nous titiller et qu'on accroche au livre. Malheureusement c'est le moment où il ne reste plus que quelques pages qui se courent après !
Enfin, c'était pas mal quand même, et puis c'est court et c'est un one shot.