Talia est une riche fille de politicien. Marquée par la vie suite au meurtre de sa mère et sa petite soeur, son destin bascule complètement lorsqu'elle prend la défense d'une jeune fille dans un hôpital.... et découvre par la suite que cette fillette est non seulement pauvre mais criminelle. Sauf que cette petite, elle a aussi l'âge qu'aurait eu sa propre soeur.
Talia se remet totalement en question, mais plus encore le jugement de son père, et sa politique vis-à-vis de la société. Car dans leur société, les criminels sont punis en se faisant transférer les maladies des plus riches. Leur casier est donc marqué sur leur visage à base de nez qui coule, quinte de toux et autres signes visibles de maladies. Talia va découvrir petit à petit ce que ça peut impliquer de marquer comme ça au fer rouge des gens, qui parfois se retrouvent catégorisés par erreur.
On a avec ce roman une leçon sur les préjugés et les cases dans lesquelles on enferme trop facilement les gens. Parfois, derrière un délinquant, ne se cache qu'une personne qui n'a pas eu de chance et qui a besoin qu'on lui tende la main. Malheureusement, le livre ne se démarque pas du flot de livres jeunesse, parce qu'il manque d'originalité. On est toujours dans la même boucle de la fille à papa qui pense que ce qu'elle a toujours connu est bien, mais fini par réaliser que non, et se rebeller contre le même papa qu'elle aime tant.
Même si l'idée est bonne, on reste sur quelque chose de globalement banal.