J'ai préféré Tristan à Mort à Venise, du même auteur, que j'ai lus dans le même recueil. Je me suis davantage imprégné de l'ambiance, ai vraiment savouré l'humour et l'ironie de la narration, pour accompagner les protagonistes dans leur histoire. J'ai trouvé le procédé élégant, et les symboles plus convaincants et moins précieux que dans Mort à Venise. Et puis surtout, il y était question de séduction, de musique, de sensibilité, de couardise, d'humiliations, de Chopin, d'une veine bleutée qui bat sur un front pâle, comme un petit pan de mur jaune. Bref, de beaucoup d'élégance.