L'avantage des petits livres (moins de 100 pages), c'est leur rythme. Pas un seul temps mort, pas de superflu (peut-être un petit peu quand même ici).
Joe, ancien Marine, mène une enquête parallèle sur une disparition de jeune fille. Il n'a aucun sentiment pour personne, même pas pour lui-même. C'est ce qui l'a toujours sauvé. Les cadavres s’amoncellent mais rien ne transparaît de Joe.
L'inconvénient c'est qu'on aimerait un peu plus de suspense, des rebondissements voire des respirations.
"Tu n'as jamais été vraiment là" est une nouvelle (plus qu'un roman), mené tambour battant et très noir mais on apprécie d'autant mieux le noir quand il ressort de situations plus "roses".
Un bon petit bouquin quand même.