Quand le râteau remplace la pelle
Ce livre a été écrit avec le cul, c'est la seule explication possible. Les personnages sont ennuyeux, plats et sans consistance, les méchants sont ridiculement méchants, l'intrigue est moisie, il n'y a rien à garder dans ce livre. Pourtant, un livre basé sur les tunnels et la passion de la pelle, c'est assez original, le problème c'est que c'est chiant à mourir. Les rebondissements ne sont pas cohérents, on a affaire avec des clichés bidons du genre le militaire armoire à glace qui aboie des "z'auriez pas..." "z'êtes un peu...", le héros mal-aimé qui se fait chambrer tout le temps, comme son pote d'ailleurs, parfaitement inutile. On remarquera d'ailleurs que Will, le héros, n'en a rien à foutre de son soi-disant meilleur ami en le laissant moisir dans une prison et dont on aura des nouvelles que trois ou quatre chapitres plus tard. Alors qu'il est pratiquement condamné à mourir. Sympa l'amitié !
La quatrième de couverture est hilarante, il faut le voir pour le croire.
"La nouvelle découverte de Barry Cunningham, l'éditeur d'Harry Potter", ouais, ok.
"S'il n'y avait pas eu Barry Cunningham, Harry Potter languirait toujours dans mon tiroir sous l'escalier".... Hein ? Quel rapport avec l'histoire, le résumé, les auteurs ?! Ils auraient pu écrire "Chéri, passe-moi le sel" à la place, l'effet aurait été le même. Bande de branleurs.
Le premier tome ne m'a même donné envie de lire la suite, parce que oui, il y a environ 7 ou 8 tomes, des succès internationaux que je ne saisis pas. Tunnels, vous le regardez et vous l'oubliez aussitôt, ça vaut mieux.