Ceci n'est pas une critique à proprement parler.
C'est une simple réflexion.
Cela fait quelques mois maintenant que j'ai lu Ubik. Maintes fois recommandé par diverses sources (dignes de confiance. Les-dites sources se reconnaîtront. Si si, c'est de toi que je parle), j'avais abordé le livre sans vraiment savoir ce à quoi m'attendre.
Et j'avais été surprise. Je ne dirais pas déçue, car ce n'était clairement pas le cas. J'ai même apprécié ma lecture.
Mais sur le moment, c'était sans plus.
Je n'avais pas été particulièrement transportée. Les personnages n'étaient pas vraiment marquants et le concept en lui-même n'était pas un exemple d'originalité. Certes le style était bon, l'histoire aussi mais je ne comprenais pas vraiment le battage qui était fait autour.
Et puis ce soir je me suis soudain rendu compte d'une chose, c'est que le livre m'avait marqué bien plus profondément que j'en avais alors eu conscience.
C'en est presque perturbant, en fait.
Je me suis rendue compte qu'au cours de ces mois je m'étais souvent surprise à y repenser et à trouver des références dans un tas d'oeuvres que j'ai pu voir ou visionner entre temps. Un paquet de détails de l'histoires me reviennent un mémoire un par un de temps en temps qui font écho dans mon quotidien.
Ubik a profondément marqué mon imaginaire et mon subconscient en me laissant un drôle de sentiment entre la fascination et un certain malaise à chaque fois que j'y pense.
J'en suis toute étonnée et perplexe.
Ah bah ça alors…