(Critique remplie de spoils)
Mouaif.
Déception face aux retours que j'avais entendus sur cette série.
Je l'ai trouvée très vite bouclée. Les personnages avaient du potentiel mais sont tous bien trop caricaturaux.
En mode drame social tiré par les cheveux. Et vas y que je te rajoute du pathos et de la tragédie familiale dans tous les coins.
(Big up au personnage principal qui va aux alcoolique anonymes soit disant pour parler de l'addiction de son defun frère, mais qui passe la séance à parler de lui même et de restaurants et de bouffe. Dick move)
L'impression de stress et de restaurant sur-chargé qu'on essaie de nous faire ressentir dès le premier épisode est un peu amoindri par le fait que, bon, il s'agit d'une cantine / sandwicherie, faut pas déconner quand même... ils ont une salle avec max 20 places. Alors calmez vous un peu dans votre cuisine, là.
Les deux personnages principaux sont sensés être des cuistots aguerris ayant travaillé dans les plus grands restaurants du monde mais ils craquent totalement au moindre coup de feu et au moindre mot déplacé ^^
Le pâtissier (qui est un personnage très sympathique cependant) décide de démissionner juste parce que le chef a tapé sur son joli donuts (not cool ????) alors même qu'ils étaient dans un moment de panique, qu'on lui demandait de faire ses desserts habituels et que oui, c'était vraiment pas le moment, chaton, pas besoin de bouder.
Le dernier épisode est une blague. On attend toute une saison que le gars redresse le restau. Il s'agrippe bec et ongles à ce bouiboui pour au final le lâcher super vite grâce au plus grossier deus ex machina que j'aie vu ces derniers temps.
Avec une scène de fin ultra cliché où tous les personnages qu'on a croisé dans la saison se retrouvent dans une ambiance de franche camaraderie autour d'un plat de spaghettis. Ah ça fait chaud au cœur ma bonne dame !