Ubik… Ubik… Ubik… tu m’embêtes parque que je ne sais franchement pas quoi penser de toi.
Ubik fait certainement parti des livres les plus estimés de Philip K. Dick. J’en ai entendu beaucoup de bien, certains le présentant même comme son chef-d’œuvre. J’ai forcément dû louper quelque chose… ou alors c’est simplement que je n’ai pas compris son histoire, comme son univers, aussi bien qu’il l’aurait fallu.
Qu’on ne se méprenne pas. J’ai apprécié ma lecture, mais…
Mais je vais y revenir après un petit résumé de l’histoire ! ( Même si c’est vraiment, mais alors vraiment pas simple. )
Ubik nous présente un monde où, parmi la population, se cachent des télépathes et autres petits malins capables de contrôler le futur des uns et des autres. Pour luter contre ces gêneurs, une compagnie propose les services de neutraliseurs capables, on l’aura compris, de neutraliser ces pouvoirs parasites.
Joe Chip, un homme continuellement sans le sou, travaille pour cette compagnie en tant que testeur électronique. Grâce à certains appareils, il est capable de détecter comme de tester les facultés surnaturelles. Un rôle qui a son importance dans le monde dans lequel il évolue.
Un jour, une certaine Pat lui est apportée. Une possible nouvelle recrue au pouvoir pour le moins unique, car lui permettant de remonter le temps à sa guise. Presque au même moment, son patron reçoit la visite d’une femme désireuse de lui confier une mission plutôt urgente et…
… eeeeeet, je suis en train de me demander ce que je peux raconter d’autre sans risquer de spoiler. Pour faire simple, les choses vont rapidement tourner au vinaigre pour tout ce petit monde… en particulier en ce qui concerne le temps qui va, comme qui dirait, un peu, beaucoup, se détraquer et de façon pour le moins surprenante.
Et, vraiment, je ne peux pas en dire plus sinon je risque de gâcher un bon nombre de surprises. Aussi, revenons en à mon avis !
Pour rebondir sur ce que je disais plus haut, j’ai du mal à savoir ce que je dois penser de ce texte. J’aime bien Philip K. Dick et il est loin de m’avoir déçu avec Ubik. Toutefois, c’est vrai que je lui ai préféré d’autres titres et que j’ai un peu de mal en comprendre ce qui en fait un roman aussi important au sein de son œuvre.
C’est un bon roman de science-fiction. De bonnes idées ( Les objets qui vous réclament constamment de l’argent au point que ça en devient presque du racket, par exemple. ) et pas mal de surprises, des moments assez éprouvants, beaucoup de questions et de pistes qui apparaissent au point de vous embrouiller rapidement l’esprit. Joe n’est pas un personnage désagréable, j’ai plutôt apprécié son rôle mais… voilà, ça s’arrête là pour moi.
J'ai trouvé la fin plutôt incompréhensible et j’avoue être, du coup, resté un peu sur ma faim.
A part ça… on accroche ou on n’accroche pas. Pour ma part, c’est quelque chose entre les deux.