Dans cette famille rongée peu à peu par la haine et la violence, on se rend compte que chacun est irrémédiablement aimanté à ce noyau dur de souffrance formé d'abord par le couple des parents Gilmore qui ont 20ans de différence, qui s'autodétruit au fil du temps autant qu'il détruit le présent et le futur des enfants.
Lorsque chacun essaie de prendre son envol, par des moyens plus ou moins recommandables, le chantage affectif des parents et pour les quatre garçons l'impossibilité de communiquer correctement avec l'extérieur va faire que chaque protagoniste se replie sur lui-même, sur sa souffrance et cherchera un exutoire encore plus violent pour prouver qu'il existe, renforçant le sentiment individuel et familial d'être une victime de la société.

Dans cette histoire, le Mal n'est jamais loin, la religion non plus, mais c'est surtout l'amour qui choque, l'amour maladroit, irrépressible, handicapé de sa propre existence au milieu d'une famille violente à qui l'on a jamais appris à aimer. L'amour qui subsiste malgré les trahisons, les vols, la folie, la fuite et l'enfermement final, jusqu'à la l'exécution de Gary.
louisa
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le 3 mars 2012

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louisa

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